1) HbA1c :
Objectif : prévenir la survenue des complications microvasculaires et cardio-vasculaires
L’objectif optimalà atteindre une valeur < 6,5 %
Les dosages doivent être effectués de préférence dans le même laboratoire. Tous les 3 à 4 mois.
2) fructosamines et glycosurie.
Non recommandés pour Diabète type 2.
3/ microalbimimurie :
Une fois par an si le test aux bandelettes est négatif.
4/ créatininémie :
Une fois par an avec estimation de la clearance de la créatinine par Cockroft
5/ glycémie : veineuse au laboratoire non indiquée pour surveillance mais garde son intérêt en cas de changement du traitement.
6/ bilan lipidique :
Prévention primaire du risque cardiovasculaire.
Une fois par an. Comporte : Cholestérol total, HDL, LDL, TG
7/ Corps cétoniques :
Pendant une maladie aiguë, on recommande le dosage des corps cétoniques chez toutes les personnes atteintes de diabète de type 1, lorsque la glycémie préprandiale est élevée (> 14,0 mmol/L ou 2,5 g/L) et lorsque des symptômes d’acidocétose diabétique. Les méthodes de mesure de l’acide bêta-hydroxybutyrique (dosage sanguin) peuvent être préférables à celles qui mesurent l’acétoacétate ou l’acétone (dosage urinaire). Au cours d’une acidocétose diabétique, l’équilibre habituel entre les corps cétoniques est perturbé, ce qui favorise la formation d’acide bêta-hydroxybutyrique. Les dosages qui ne mesurent pas l’acide bêta-hydroxybutyrique pourraient sous-estimer les concentrations totales de corps cétoniques.
La quantification de l’acide bêta-hydroxybutyrique pourrait être utiles pour surveiller le traitement de l’acidocétose diabétique, car l’acétoacétate ou l’acétone peuvent en fait augmenter quand un traitement efficace fait baisser l’acide bêta-hydroxybutyrique.
8/ autres
NB : Le dosage de l’insulinémie et du peptide C peut servir à affiner le diagnostic et à adapter la thérapeutique. Mais ces dosages sont demandés dans des contextes particuliers et ne sont pas indiqués en première intension dans le diabète.